Carine Momeni, volontaire et militante des TIC pour le développement à PROTEGE QV (Organisation camerounaise membre du réseau APC) ainsi que professeure de langue espagnole, a eu sa première expérience immergée dans une sphère de la gouvernance de l’internet et raconte son expérience…
Mon expérience de l’école Africaine sur la Gouvernance de l’Internet – en abrégé AfriSIG2016 à Durban en Afrique du Sud, était vraiment impressionnante et très intéressante. Il faut noter que c’était ma première fois d’assister à cette école sur la gouvernance de l’internet en Afrique.
Les deux premiers jours, j’ai eu beaucoup de misère à m’intégrer tout simplement à cause du faussé linguistique qui était quand même énorme : Moi venant d’une zone quasi-francophone, j’ai reçu une gifle linguistique, avec un « anglais américain » très poussé face à mon « anglais british » très moyen.
Néanmoins à partir du 3ème jour, j’ai pu comprendre le jeu, éveiller ma conscience et je pouvais dès lors participer et échanger sans gêne pendant les séances de travail et en dehors avec les différents participants venus des quatre coins de l’Afrique.
En général je dois noter que mes objectifs fixés au début qui étaient d’apprendre plus sur la gouvernance de l’internet, la cyber sécurité et savoir comment l’ ONG PROTEGE QV que je représente pourrait organiser une IGF nationale et régionale, ont été magnifiquement atteints et plus encore, tout simplement parce que j’ai compris aujourd’hui quelle est histoire de l’internet, ses enjeux, son évolution, les problèmes qu’il rencontre et bien-sûr les possibles solutions proposées pour favoriser et élargir l’accès à l’internet.
L’AfriSIG s’est achevé le Samedi 15 octobre et j‘ai eu l’honneur de recevoir une attestation de participation prouvant que j’ai bel et bien assisté et pris part à tous les travaux dédiés à cette édition. Ce fut un honneur pour moi et je saurai en faire bon usage.
Je souhaiterais proposer pour les prochaines éditions de l’AfriSIG qu’il y ait un dispositif de traduction pour les participants venant des pays de langues espagnole ou française.
En somme, le défi, le challenge et l’apprentissage de cet évènement ont pour moi a été relevés avec succès et je suis fière aujourd’hui de dire que j’ai participé à cette école africaine sur la Gouvernance de l’Internet.