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Avec le développement de la société de l'information, l'utilisation d'internet et des outils numériques à des fins éducatives, professionnelles et sociales s'est considérablement accrue en Afrique comme partout ailleurs dans le monde; situation particulièrement favorisée dans le contexte de crise sanitaire due à la pandémie du COVID-19. Pourtant, bien que l'Afrique connaisse le taux de croissance d'Internet le plus élevé au monde (20% par an), la liberté d'expression et d'accès à l'information, la liberté de réunion et d'association sur Internet -pour ne citer que ces exemples- sont loin d’être respectés sur le continent.

Aussi, en vue de contribuer à opérationnaliser la résolution du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU du 05 Juillet 2012, qui affirme que « les droits dont jouissent les personnes hors ligne doivent également être protégés en ligne », et sur la base de l’Indice des Droits et des Libertés de l’Internet (IDLI) développé en 2017 par PROTEGE QV, des organisations et experts indépendants de six pays d’Afrique Sub-saharienne ayant en partage le français comme une des langues nationales (Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Sénégal, Tchad), se sont attelés à proposer une approche d’évaluation du niveau de respect des droits humains en ligne par leurs gouvernements.

En s’appuyant sur la réalité des six pays cités plus haut, ce travail a conduit à l’élaboration et l’évaluation de l’Indice Africain des Droits et Libertés de l’Internet (IADLI), adossé sur les 13 principes clés de la Déclaration Africaine des Droits et des Libertés de l’Internet adoptée le 4 novembre 2016 par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples à Banjul (Gambie).

Ce policy brief résume les résultats d’une étude menée en 2023 avec le soutien de l’Association pour le Progrès des Communications (APC) et de la Swedish International Development Cooperation Agency (Sida). Ont contribué à cette étude : M. Jean Paul Nkurunziza pour le Burundi, M. Roméo Mbengou pour le Congo, M. Salyou Fanny pour la Côte d’Ivoire, M. Ababacar Diop pour le Sénégal, M. Amadou Tidjani pour le Tchad et Mmes Sylvie Siyam, Lionelle Tchingoua et MM. Avis Momeni, Serge Daho pour le Cameroun. M. Célestin Sikube a assuré le rôle de Consultant Statisticien Economiste.

Lire le rapport complet ici.