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Un rapport inédit sur la surveillance de masse s’est rendu public le 4 septembre 2014, lors du Forum sur la gouvernance de l’internet qui a eu lieu à Istanbul, en Turquie. La dernière édition de l’Observatoire mondial de la société de l’information (OMSI) révèle les complicités entre États et entreprises en matière de surveillance des communications, et examine l‘état actuel de la surveillance dans 57 pays, et notamment les enjeux juridiques, technologiques et de droits de la personne qui sont impliqués. L’OMSI est une publication de l’Association pour le progrès des communications (APC) et de l’Institut humaniste pour la coopération au développement (Hivos).

Cette année, l‘édition de l’OMSI, intitulée, « Surveillance des communications à l‘ère numérique » expose l’exploitation de la part des gouvernements des faiblesses du système judiciaire et de l’ignorance des utilisateurs pour surveiller, intercepter, recueillir, analyser, utiliser, conserver, retenir et interférer avec les communications internationales par internet.

Selon le rapport, « Penser que « seuls les méchants devraient s’inquiéter » est se méprendre totalement : la surveillance de masse est omniprésente, elle nous concerne tous, qu’on représente ou non une « menace pour l‘État », qu’on soit ou non impliqué dans une activité criminelle ».

Dix-huit personnes ayant contribué à l’OMSI 2014 étaient présentes lors du lancement à Istanbul. Les présentations ont été suivies d’un débat ouvert sur les façons de protéger les droits de la personne sur l’internet.

L’Observatoire mondial de la société de l’information (OMSI) a pour objectif la création d’une société de l’information inclusive, et publie des rapports en ce sens tous les ans depuis 2007.

L’OMSI 2014 peut être téléchargé sur: http://www.giswatch.org