Aller au contenu principal

Tous les trois ans, les membres d’APC élisent, à travers leurs membres représentants à l’Assemblée des membres d’APC, de quatre à sept directeurs parmi les représentants de l’Assemblée nommés par les membres.

La pandémie de COVID-19 et ses conséquences nous ont amené à organiser les élections 2020 à distance ; celles-ci ont été tenues les 15 et 16 octobre grâce à un système de vote en ligne hébergé sur les serveurs d’APC.

Les membres du nouveau conseil d’administration d’APC (CA d’APC), élus par 53 membres de l’Assemblée, suivent la constitution suivante :

Une nouvelle fois, APC est fière d’avoir un conseil respectueux de l’équilibre de genre et des différentes régions représentées (Afrique, Asie, Europe et Amérique latine). Un équilibre a été atteint en termes de continuité, puisque quatre membres du précédent conseil conservent leur poste (Bishakha Datta, Julián Casasbuenas G., Leandro Navarro et Sylvie Siyam). Le nouveau CA regroupe une combinaison intéressante de sagesse, d’expérience, de fraîcheur et d’enthousiasme pour diriger APC pendant cette nouvelle étape.

APC félicite chaleureusement les nouveaux membres du conseil et leur souhaite une période de gouvernance aussi productive qu’exceptionnelle jusqu’en 2023.

Le précédent conseil d’administration d’APC pour la période 2016-2019 était constitué de Bishakha Datta (présidente), Leandro Navarro (vice-président), Liz Probert de GreenNet au Royaume-Uni (secrétaire), Sylvie Siyam (trésorière), Michel Lambert d’Alternatives au Canada, Julián Casabuenas G., Osama Manzar de Digital Empowerment Foundation en Inde et Chat Garcia Ramilo (directrice exécutive). APC remercie les membres sortants du conseil pour leur travail et leurs excellentes contributions pour renforcer le réseau au cours de leur mandat.

Ce qui nous attend, selon les membres du nouveau conseil

Leandro Navarro, du membre d’APC Associació Pangea - Coordinadora Comunicació per a la Cooperació en Espagne, a été nommé président de ce nouveau conseil d’administration après avoir été vice-président lors de la période précédente. Pour ce cycle à venir, Leandro reconnait que pour le nouveau CA, « la période de trois ans qui commence s’annonce très intéressante, puisqu’aux défis que nous avions jusqu’à présent s’ajoute le besoin de s’adapter aux nouveaux changements et défis environnementaux, qu’il s’agisse de la pandémie, du climat ou encore de la pollution. »

Soulignant l’important d’un travail largement orienté vers un futur plus juste et plus vert, le nouveau président insiste sur le fait que « nous devons veiller à ce que toutes et tous ayons la possibilité de participer dans le monde numérique et que cela fasse partie de la solution pour la planète et non du problème. Nous utilisons et nous façonnons l’internet et les technologies numériques pour satisfaire les besoins et les droits des personnes et de la planète, pas le contraire. Voilà pourquoi nous espérons retrouver rapidement l’équilibre qui nous permette de nous revoir, en même temps mais aussi au même endroit, et célébrer les retrouvailles comme il se doit. Nous nous guiderons en fonction des problèmes à résoudre et des priorités établies pour cette période de trois ans. » (Discours complet de Leandro Navarro ici.)

Bishakha Datta du membre d’APC Point of View en Inde fait également part de son expérience en tant que présidente du conseil sortant de 2016 à 2019 : « La gouvernance, c’est un peu veiller à ce que les fondations, ou la structure du squelette, soient saines, fortes et qu’elles grandissent. Pas uniquement pour aujourd’hui, mais aussi pour demain. Les « os » d’APC m’ont semblé en bonne santé pendant ce premier mandat : l’organisation est en excellente forme, elle a été capable de réaliser la transition de ses dirigeants en douceur. Avec des ressources financières et humaines fortes et un nouveau plan stratégique en place, l’avenir semble prometteur… au niveau interne. »

Mais au niveau externe, ce n’est pas la même histoire, observe-t-elle. « Capitalisme de surveillance. Discours haineux. Polarisation. Manipulation politique. Désinformation. Extraction de données. Violence en ligne. Et comme ce virus indestructible n’arrête pas de changer de forme en passant de l’un à l’autre, il a semblé presque impossible de l’éradiquer. » Pour cette période à venir, Bishakha considère que le défi pour APC, qu’elle est prête à affronter en tant que vice-présidente, consistera à voir comment s’assurer que tant l’organisation que le réseau soient bien préparés face à ces obstacles, et comment déployer nos efforts pour obtenir l’avenir numérique auquel nous aspirons.

Pavel Antonov, du membre d’APC BlueLink.net en Bulgarie, assure que sa première priorité en tant que membre du conseil consistera à veiller à maintenir l’esprit de camaraderie et de mission partagée au sein de la communauté d’APC, qu’il considère comme la démonstration efficace pour une organisation d’une alternative à l’individualisme, la compétition et l’hostilité dans le monde. Il se montre très enthousiaste par rapport au renouvellement en faveur de la protection de l’environnement dans les domaines d’activité des TIC et il souhaite offrir sa contribution pour aller encore plus loin, avec la participation active des membres.

Julián Casasbuenas G. du membre d’APC Colnodo en Colombie a déjà occupé plusieurs postes au conseil d’administration, que ce soit comme trésorier, président ou secrétaire. L’un de ses principaux engagements pour cette nouvelle période concerne la progression du travail d’APC en matière de gouvernance d’internet, d’environnement, de genre et d’accès, et de renforcement du travail des membres dans ces domaines, en trouvant des mécanismes qui permettent de maintenir et d’améliorer la participation de l’ensemble des membres.

Sylvie Siyam, du membre d’APC PROTEGE QV au Cameroun, s’engage à continuer son travail comme membre du conseil en faveur de la diversité des langues à APC, en encourageant davantage d’organisations francophones – notamment en Afrique – à rejoindre APC et en favorisant les projets tendant à promouvoir la collaboration parmi les membres.

Oona Castro du membre d’APC Instituto Nupef au Brésil a l’intention d’aider APC à atteindre sa mission institutionnelle dans les années à venir à travers le renforcement du réseau, l’ouverture envers les organisations, l’identification de leurs meilleures compétences et les appels à contribution. D’une façon plus générale, Oona s’efforcera de rassembler les diverses politiques et programmes politiques relatifs à l’accès, les fractures du numérique, la sécurité numérique, les archives du numérique, la désinformation, le respect des données privées, la gouvernance de l’internet, l’allocation de spectre, les droits humains et la justice environnementale, sous le dénominateur commun de la démocratie, et de lutter contre le manque d’éthique dans l’utilisation des TIC à niveau politique, menaçant ainsi nos sociétés démocratiques.

Sol Luca de Tena, du membre d’APC Zenzeleni NPC en Afrique du Sud, autre nouvelle intégrante du conseil, s’engage à mettre ses capacités, son enthousiasme, sa curiosité, son humour et sa créativité au service de l’avancement des objectifs d’APC et de ses membres. « Je suis convaincue que pour gagner en puissance dans la création d’un changement positif, il est indispensable d’établir des liens entre les différentes expériences de réalité et de favoriser l’intercompréhension. Je peux y ajouter ma sensibilité et le soin que je mets à respecter ces différences, les associant pour atteindre des résultats communs, » déclare-t-elle.

À propos de la gouvernance d’APC

Le conseil d’administration (CA) est élu parmi les membres de l’Assemblée des membres d’APC dans laquelle toutes les organisations membres d’APC sont représentées. À l’exception des tâches réservées exclusivement à l’Assemblée des membres d’APC, tous les pouvoirs et les activités de gouvernance de l’organisation sont exercés et gérés par le conseil d’administration.

Le CA prend les décisions stratégiques concernant l’adhésion de membres à APC et joue un rôle essentiel pour définir les priorités stratégiques d’APC. Il s’occupe souvent de questions institutionnelles qui exigent un engagement important et une grande volonté de donner de son temps au réseau.