Les Faits
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Selon l’Organisation mondiale de la santé, les femmes sont victimes de violence de façon disproportionnée dans le monde.
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L’ONU estime que 95% des comportements agressifs, du harcèlement, des propos injurieux et des images dégradantes dans les espaces en ligne visent les femmes et sont le fait de partenaires ou d’anciens partenaires hommes.
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Autant les hommes que les femmes sont touchés par le cyberharcèlement, mais une enquête menée en Inde a révélé que les victimes âgées de 18 à 32 ans étaient surtout des femmes.
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Une recherche réalisée en Argentine montre que le mobile d’un femme est la première chose détruite par un partenaire violent.
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Les technologies de l’information et de la communication (TIC) tout comme l’internet et les téléphones mobiles constituent une arme à deux tranchants – ils sont utilisés par les auteurs de violence pour renforcer leur contrôle et par les victimes de la violence pour obtenir de l’aide et par les défenseurs des droits des femmes pour informer, dénoncer et établir des stratégies pour mettre fin à la violence.
Ce document d’information s’appuie sur de nouvelles recherches sur l’utilisation des nouvelles technologies par les auteurs de violence et par les femmes qui se défendent. Les cas ont été révélés par une recherche commanditée en 2009 par l’Association pour le progrès des communications (APC) dans 12 pays en développement, à moins qu’une référence à un site web ne soit mentionnée.