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Image by Body and Data.

Nous souhaitons que les femmes et les personnes de la diversité sexuelle et de genre puissent participer pleinement à façonner et co-créer l’internet et des technologies numériques qui reflètent leur réalité et répondent à leurs besoins. Voici ce que nous avons réalisé dans ce domaine en 2021.

Pour célébrer le 15e anniversaire de la campagne Réapproprie-toi la technologie!, la joie et le plaisir étaient au rendez-vous dans les actions en faveur d’un internet féministe

La campagne Réapproprie-toi la technologie! (Take Back the Tech!) a célébré son 15e anniversaire en 2021. Comme chaque année, la campagne s’est déroulée du 25 novembre au 10 décembre, cette fois-ci sous le thème du #PlaisirTechnologique, #TechJoy dans sa version en anglais.

La thématique annuelle se voulait une invitation à placer la joie au coeur de nos luttes pour un internet féministe et à transformer notre résistance en plaisir afin de mieux nourrir notre activisme et nos réalités.

La campagne invitait les activistes à faire connaître leurs façons d’avoir du plaisir grâce aux technologies : pas seulement en tant qu’utilisateurs et utilisatrices, mais aussi en tant que créateurs ou créatrices. Des participant·es à la campagne ont ainsi pris part à des fils de discussion sur Twitter sur le handicap, la sexualité et les technologies, et ont également pu jouer à partir de cartes-questions. Parallèlement, une variété d’artistes ont réalisé des créations qui insufflaient le plaisir technologique à travers des thèmes comme l’anti-corporatisme, les pratiques de sécurité, l’accessibilité, la subversion technologique et plus encore.

Comme chaque année, les participant·es ont mis l’accent sur des journées importantes telles que la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre), la Journée internationale des femmes défenseures des droits humains (29 novembre), la Journée mondiale du sida (1er décembre), la Journée mondiale des personnes handicapées (3 décembre) et la Journée internationale des droits de l’homme (10 décembre), afin de mettre en lumière divers sujets et de faire ressortir leur intersection avec le #PlaisirTechnologique chaque fois que cela était possible.

En 2021, la campagne Réapproprie-toi la technologie! a également amené sa communauté à s’intéresser à de nouveaux enjeux à l’intersection du genre et de la technologie, comme la désinformation genrée, l’extractivisme numérique ainsi que l’environnement et l’internet. Ces questions ont suscité un fort engouement chez les activistes et allié.es de la campagne, qui ont démontré un intérêt à approfondir leurs connaissances sur ces nouvelles questions.

Renforcement du bien-être et de la sécurité numérique féministe au Brésil grâce à une collaboration avec le Réseau transféministe de soins numériques

En 2021, le Réseau transféministe de soins numériques (Rede Transfeminista de Cuidados Digitais), basé au Brésil, organisait le Gincana Monstra (Freak Gymkhana) : un processus en ligne, en mode synchrone et asynchrone, dédié à l’apprentissage des soins numériques pour les activistes féministes.

Le processus s’est déroulé sur une période de 8 semaines durant lesquelles de nombreux échanges et apprentissages ont eu lieu, que ce soit sur les technologies numériques et ancestrales, les stratégies et la sécurité, la territorialité, la transcendance et les savoirs intergénérationnels. Les discussions reposaient systématiquement sur les expériences, les cosmoperceptions et le ressenti des participant·es.

Destiné aux personnes désireuses de propager les soins et le bien-être numériques, le Réseau transféministe avait sélectionné 27 personnes non-binaires et femmes cis et trans, principalement noires, âgées entre 18 et 57 ans habitant dans le nord et le nord-est du Brésil.

APC a appuyé le Gincana Monsta en organisant des rencontres internationales entre le Réseau transféministe et le réseau mondial de formatrices des Échanges technologiques féministes (FTX). Ces événements ont permis d’approfondir et d’explorer les méthodologies féministes en sécurité numérique ainsi que les infrastructures de soins, en plus de renforcer un réseau de soutien par et pour des féministes œuvrant dans la formation en sécurité numérique.

Cette collaboration avec APC a permis au Réseau transféministe de développer des réponses spécifiques en fonction des différents contextes et des langues des communautés traditionnellement exclues au Brésil, de connecter ces communautés à un réseau international de formatrices féministes, en plus de développer et de documenter des méthodologies originales et locales. APC a aussi financé la traduction du manuel de formation FTX : Redémarrage de sécurité afin qu’il soit utilisé dans les contextes lusophones.

De plus, APC a servi de lien entre le bailleur de fonds international et le Réseau transféministe en faisant la promotion de leur travail et en tentant d’obtenir des fonds supplémentaires pour des infrastructures qui restent au Brésil et profitent directement aux communautés qui en bénéficieraient.

Le Réseau de recherche sur l’internet féministe a consolidé le développement des connaissances selon quatre piliers : l’accès, l’économie et le travail, la datafication et la violence de genre en ligne

Après les rapports de recherche publiés en 2020 et avec le soutien financier du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), les partenaires du Réseau de recherche sur l’internet féministe (FIRN) ont publié les rapports restants en 2021, atteignant ainsi un total de huit projets de recherche. Ceux-ci ont porté sur la violence de genre en ligne, l’accès, l’économie et le travail, et la datafication dans des pays comme le Brésil, la Bulgarie, l’Inde, la Malaisie, le Rwanda et cinq pays d’Afrique subsaharienne, soit le Kenya, l’Éthiopie, l’Ouganda, le Sénégal et l’Afrique du Sud.

Tous les résultats de recherche étaient accompagnés d’un résumé pouvant être utilisé pour l’élaboration de stratégies politiques dans le secteur de la recherche féministe depuis une perspective du Sud global.

Depuis août 2021, tous les résultats sont disponibles sur un site web où il est non seulement possible de télécharger les rapports de recherche, mais aussi de naviguer parmi les conclusions, les questions de recherche, la démarche et les objectifs, les recommandations de plaidoyer politique, le cadre éthique, les méthodes féministes de collecte et d’analyse des données utilisées, ainsi que les matériels de diffusion et autres graphismes.

En 2021, APC a également publié un rapport de recherche présentant une méta-analyse portant sur les méthodologies de recherche féministe et les pratiques éthiques des huit projets de recherche du réseau FIRN, dans l’objectif de fournir des bases pouvant servir à d’autres réseaux de recherche féministe. Pour contribuer et compléter ces efforts de développement des connaissances, GenderIT.org a publié 24 articles en anglais et en espagnol mettant un accent particulier sur les quatre piliers thématiques du réseau FIRN.

D’un outil à un espace à occuper en toute légitimité : Changement de perceptions face aux technologies au sein des communautés structurellement exclues et marginalisées au Bangladesh, en Inde, au Kenya, au Liban, au Soudan et en Ouganda

Our Voices, Our Futures (OVOF) est un consortium d’associations du Sud global composé de CREA, APC, UHAI (The East African Sexual Health and Rights Initiative) et WO=MEN, qui bénéficie du soutien du partenaire stratégique IM-Defensoras. Le consortium OVOF a réalisé des avancées significatives dans son objectif d'amplifier les voix des femmes structurellement exclues au Bangladesh, en Inde, au Kenya, au Liban, au Soudan et en Ouganda, afin qu'elles puissent participer dans trois espaces clé : l'espace en ligne, l'espace public physique et l'espace juridique et politique.

L’une des stratégies d’OVOF pour susciter le changement concerne l’utilisation stratégique de la technologie pour soutenir des espaces en ligne ouverts et sûrs, en apportant une expertise technologique féministe à tous ses projets ainsi qu’à ses partenaires locaux répartis dans six pays. Une deuxième stratégie déployée par OVOF concerne la création de mouvements pour soutenir l’élaboration d’un plan d’action collectif et les initiatives de collaboration. À l’intersection de ces stratégies, en 2021 OVOF a offert l’occasion à certains de ses partenaires d’organiser des événements en mode hybride (avec une participation en ligne et en présentiel). APC a joué un rôle de soutien dans la préparation de cet espace, ce qui a permis aux partenaires de prendre confiance dans leur capacité à organiser des événements nationaux de plus grande envergure selon le modèle hybride.

Parmi les résultats concrets du projet OVOF en 2021, il a été constaté une prise de conscience et un changement tangible dans la façon dont les communautés considèrent la technologie. Celle-ci n’est plus seulement perçue comme un outil, mais également comme un espace à occuper en toute légitimité. Un tel résultat découle directement des recherches qui ont été financées, appuyées et menées en ce sens dans le cadre de ce projet.

En 2021, une autre étape essentielle dans le travail avec des personnes issues de communautés structurellement exclues et marginalisées a été franchie en ce qui concerne les possibilités de financement. En effet, des partenaires non enregistrés, comme des collectifs, ou qui ne sont pas en mesure de s’enregistrer formellement pour des raisons de sécurité et/ou en raison de leurs valeurs et positions politiques (certains étant criminalisés dans leurs pays) ont tout de même pu recevoir du financement à travers le consortium OVOF. Ce financement, plus souple concernant l’utilisation des fonds, leur a permis de travailler de manière significative sur la liberté d’expression en ligne et la création de mouvements.

Apprendre comment réagir face aux menaces en ligne grâce au jeu Digital Safe-Tea de Pollicy

Après de nombreuses séances de formation sur la sécurité numérique, Pollicy, en partenariat avec Paradigm Initiative (avec le soutien financier du Hivos Digital Defenders Partnership), a créé un jeu de rôle interactif qui permet aux femmes africaines d’explorer et de s’informer sur les menaces existantes en matière de sécurité numérique.

Le titre du jeu, Digital Safe-Tea, est une contraction des mots « digital safety » (sécurité numérique) et « tea » (thé). Le jeu présente l’histoire de trois personnages, Aisha, Goitse et Dami, créés à partir d’archétypes de femmes africaines. En entrant dans le monde de ces trois personnages, les joueuses sont confrontées à des menaces numériques telles qu’une conférence en ligne perturbée, l’usurpation d’identité et même le partage non consenti d’images intimes (souvent appelé « revenge porn »). Une fois le scénario présenté, elles sont invitées à choisir une réponse parmi les choix disponibles, leur permettant ainsi de passer d’une étape du jeu à l’autre. Au fur et à mesure que les joueuses avancent dans le labyrinthe des menaces, elles reçoivent des conseils pour savoir comment réagir face à de telles menaces dans la vie réelle. Le jeu présente aussi des sites internet et des boîtes à outils pour approfondir leurs connaissances sur divers sujets. Le jeu est disponible en français à cette adresse : digitalsafetea.com.

VOICE a défendu les droits des femmes au Bangladesh grâce à la recherche sur les violences faites aux femmes pendant la pandémie de COVID-19

Pendant la pandémie de COVID-19, et particulièrement lors du confinement, la violence basée sur le genre et la violence domestique ont drastiquement augmenté au Bangladesh. Parmi les victimes, beaucoup étaient travailleuses domestiques ou « aides ménagères ».

Grâce à l’octroi d’une subvention d'APC pour la recherche et les campagnes, Voices for Interactive Choice and Empowerment (VOICE) a réalisé une enquête auprès de deux catégories de travailleuses domestiques : les aides ménagères résidentes et non-résidentes. L’étude s’est penchée sur la violence sexiste qu’elles ont subie, également sur l’impact de la pandémie sur leur santé, y compris l’accès à la vaccination. Les données générées par l’enquête ont permis d’élaborer des rapports et des infographies, qui ont été utilisés pour le plaidoyer pendant la campagne de 16 jours contre la violence basée sur le genre, en ligne et hors ligne.

BlueLink a travaillé à restaurer le dialogue politique et le discours de soutien contre la violence de genre en ligne en Bulgarie

En 2021, BlueLink a officiellement lancé son rapport « Après la tempête : Comment restaurer le dialogue politique et le discours de soutien contre la cyberviolence basée sur le genre en Bulgarie ». L’étude a été menée par BlueLink en collaboration avec Media Democracy Foundation, Gender Alternatives Foundation ainsi que des chercheurs et chercheuses indépendantes, dans le cadre d’un projet soutenu par APC, le Réseau de recherche sur l’internet féministe (FIRN).

Lors d’une rencontre en ligne le 21 juillet 2021, des représentant·es d’institutions bulgares et internationales, des organisations de la société civile, des universitaires et des défenseures des droits des femmes ont discuté des résultats et des recommandations du rapport de recherche. Celles-ci ont été accueillies comme une occasion concrète de lutter contre les violences en ligne basées sur le genre. Tous et toutes ont convenu qu’il n’existe pas de politiques cohérentes dans ce domaine au niveau européen. Comme l’a déclaré Sami Nevala, coordonnateur politique à l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne : « Les problèmes dont nous discutons aujourd’hui ne concernent pas seulement la Bulgarie. Les défis décrits dans le rapport et les mesures prises peuvent être appliqués plus largement dans l’Union européenne. »

AZUR Développement a mené une campagne Réapproprie-toi la technologie! au Congo pour dénoncer et sensibiliser à la violence de genre en ligne

À l’aide d’une subvention d'APC pour la recherche et les campagnes, AZUR Développement a mené une campagne Réapproprie-toi la technologie! en République du Congo pour dénoncer la violence basée sur le genre, amplifier les voix des survivantes et sensibiliser le public à ce type de violence en utilisant les médias traditionnels et numériques.

La campagne visant à dénoncer la violence en ligne a mobilisé des jeunes filles et garçons ainsi que des survivantes de violence à travers la participation à des défis photo ainsi qu’à l’élaboration et la diffusion de messages qui appelaient à lutter contre la violence sexiste. La campagne a aussi permis de diriger les femmes et les filles qui ont été la cible de violences en ligne et hors ligne vers quatre centres de soutien aux femmes et aux filles survivantes de violences.

Body and Data a réuni différentes communautés au Népal pour élargir le débat sur la sécurité numérique par le biais d’ateliers FTX

Les ateliers de sécurité numérique FTX (d’Échanges technologiques féministes) sont l’une des principales activités de Body and Data visant à élargir le débat sur les droits numériques et à proposer des formations pratiques sur les outils de sécurité numérique. Les participant·es aux ateliers FTX y discutent des diverses intersections entre l’internet, la sexualité et le féminisme.

En 2021, Body and Data a organisé trois ateliers FTX avec différentes communautés : des femmes, des personnes queer et des jeunes du Madhesh (le Madhesh se trouve au Teraï, dans le sud du Népal, et les Madheshi sont les personnes résidant dans ces régions). L’atelier FTX au Madhesh était le premier atelier à l’extérieur de Katmandou, et ce fut une expérience riche d’apprentissages où les participant·es ont pu mieux comprendre des enjeux tels que l’accès, la censure, la surveillance et la violence en ligne du point de vue de la communauté Madheshi.

Le CITAD a renforcé les capacités des femmes journalistes en matière de sécurité et de vie privée en ligne au Nigeria

Avec le recours croissant aux outils numériques dans le métier de journaliste, la vulnérabilité en ligne des journalistes s’est elle aussi accrue. Cette situation est encore plus réelle pour bon nombre de femmes journalistes qui subissent des atteintes à leur vie privée et sont souvent victimes de cyberchantage visant à les faire taire en tant que journalistes.

À l’aide d’une subvention d'APC pour la recherche et les campagnes, le Centre de technologie de l'information et de développement (CITAD) a organisé des formations au Nigeria pour renforcer les capacités des femmes journalistes à utiliser l’internet en toute sécurité, contribuant ainsi à combler le fossé numérique entre les genres. Le projet a également contribué à promouvoir l’inclusion politique des femmes, car il leur a permis d’utiliser plus efficacement les outils numériques pour faire campagne.

Le renforcement des capacités des femmes journalistes à utiliser l’internet en toute sécurité a contribué à préserver les voix des femmes dans le domaine journalistique.

PROTEGE QV a soutenu la liberté d’expression et l’égalité des genres au Cameroun en formant des travailleuses des médias à la sécurité numérique

À l’aide d’une subvention d'APC pour la recherche et les campagnes, PROTEGE QV a organisé deux jours de formation en sécurité numérique dans un format hybride. Ces journées ont permis de renforcer les capacités de 20 travailleuses des médias, en leur fournissant les connaissances et les compétences nécessaires pour travailler en toute sécurité dans les espaces en ligne.

La formation a doté les participantes d’un ensemble de techniques de sécurité pour la protection de leurs données personnelles et pour leur profession de journaliste. Lors de la formation, les sujets suivants ont été abordés : la sauvegarde des informations personnelles et la protection de la vie privée en ligne, la navigation sécurisée, comment sécuriser ses connexions internet et ses appareils, la prudence lors les téléchargements, le choix et la gestion de mots de passe forts, la compréhension des attaques les plus courantes et la manière d’y faire face, et ce qu’il faut faire en cas de perte d’un appareil ou de données.

PROTEGE QV a également considéré cette formation comme une contribution pour réduire la fracture numérique chez les femmes journalistes au Cameroun.

Bytesforall Bangladesh s’est intéressé au phénomène grandissant de la violence de genre en ligne pendant la pandémie

Le Bangladesh compte plus de 120 millions de personnes abonnées à l’internet, ce qui représente environ 71 % de la population totale. La croissance du taux de pénétration de l’internet et la multiplication de la bande passante ont élargi l’accès aux médias sociaux et leur utilisation dans le pays. Toutefois, à mesure que le nombre d’internautes augmente, les problèmes de sécurité et de violence en ligne émergent dans les mêmes proportions.

La violence en ligne est un terme assez large qui peut inclure, entre autres, le cyberharcèlement, la cyberdiffamation, la cyberintimidation, le cyberchantage, le piratage d’e-mails ou de profils, la diffusion non consentie d’images intimes, le voyeurisme sur l’internet et la violence de partenaires intimes en ligne. Bytesforall a constaté la hausse de ce phénomène au cours de la pandémie de COVID-19, alors que les internautes étaient beaucoup plus sur l’internet depuis leur domicile pour diverses raisons, y compris pour étudier.

À l’aide d’une subvention d'APC pour la recherche et les campagnes, Bytesforall Bangladesh a poursuivi son travail réalisé en 2019 en analysant comment la violence de genre en ligne avait évolué pendant la pandémie, lorsque les internautes étaient pour la plupart à leur domicile et utilisaient largement l’internet à des fins diverses. L’organisation a mené une enquête auprès de plus de 100 utilisatrices de l’internet afin de déterminer la prévalence, la nature, l’étendue de la violence de genre en ligne et ses effets dans le cyberespace du pays. Les résultats révélateurs de cette enquête ont été très importants afin d’éclairer le travail de suivi de Bytesforall dans ce domaine prioritaire.

Lire le rapport annuel complet (en anglais) ici.