En Afrique Australe, les ministres chargés des TIC rencontrent les régulateurs cette semaine pour réfléchir à la façon de partager les infrastructures pour permettre un accès plus universel au large bande.
Cet événement de deux jours qui a commencé le mercredi 20 mai à Johannesburg, convoqué par CRASA, l’organisme régulateur pour la région et organisé par APC, a pour but de faire réfléchir les ministres des télécommunications, la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et les régulateurs nationaux aux façons pour les opérateurs de télécommunications de réduire leurs coûts et améliorer leur couverture en partageant les infrastructures des télécommunications (notamment les canalisations, les fibres et les pylônes) et d’autres infrastructures de services publics comme les routes, le réseau d’alimentation électrique, les oléoducs et les voies ferrées.
L’ Atelier de validation multi-acteurs reçoit le soutien de Google, de l’ Internet Society et de l’ Alliance for Affordable Internet (A4AI) et fait également partie du projet Partage des infrastructures qu’APC a lancé en avril 2015 pour encourager la généralisation de l’accès au large bande et le rendre moins cher.
Dans le but de sensibiliser au potentiel du partage de l’infrastructure pour réduire de plusieurs milliards les coûts des investissements nécessaires au déploiement des réseaux de large bande, APC a chargé le consultant Deloitte de réaliser une évaluation des expériences de partage des infrastructures dans le monde, et de mener des études de cas dans 10 pays : l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, l’Inde, l’Indonésie, le Kenya, le Mozambique, le Nigéria, l’Ouganda, les Philippines et la Thaïlande. Son rapport, intitulé Unlocking Broadband for All [La libération du large bande pour tous], a été publié le mois dernier, et des ateliers similaires sont prévus en Afrique de l’Ouest, Centrale et de l’Est.