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29e Session ordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Article 3 à l’ordre du jour : Dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur la violence contre les femmes. Déclaration prononcée par Chat Garcia Ramilo au nom de l’Association pour le progrès des communications (APC)

L’Association pour le progrès des communications accueille favorablement le rapport du Rapporteur spécial sur la violence contre les femmes. Dans un additif à son rapport, le Rapporteur spécial fait état de « la violence internet » contre les femmes et les filles, y compris le harcèlement et l’intimidation en ligne.

Comme l’Assemblée générale des Nations Unies l’a reconnu dans sa résolution historique de 2013 sur la protection des femmes qui défendent les droits humains, la violence liée à la technologie contre les femmes – y compris le harcèlement en ligne, le harcèlement électronique, la violation de la vie privée, la censure et le piratage des appareils électroniques – est une préoccupation croissante et la manifestation d’une discrimination systémique fondée sur le genre qui exige des réponses efficaces conformes aux droits humains. Le Groupe de travail des Nations Unies sur la discrimination exercée contre les femmes dans la loi et la pratique, la Commission de la condition de la femme et l’Assemblée générale de l’ONU ont tous exprimé leur inquiétude au sujet de la violence à laquelle les femmes et les filles sont confrontées en ligne. Malgré la nature généralisée et omniprésente de ces violations, des recherches menées par APC montrent que les acteurs étatiques et non étatiques réagissent lentement et de manière insuffisante pour trouver des réponses, ce qui empêche trop souvent les femmes d’accéder à la justice.

APC appelle tous les États à trouver d’urgence des réponses efficaces à la violence liée à la technologie contre les femmes dans le cadre de leurs obligations de faire respecter les droits des femmes. Pour ce faire, il faut reconnaître la violence liée à la technologie contre les femmes comme une forme de violence contre les femmes et l’intégrer aux mécanismes de surveillance, de prévention et d’intervention, que ce soit dans les politiques publiques ou dans une mise en œuvre générale des lois l’interdisant. Les réponses à la violence liée à la technologie contre les femmes doivent faire partie des stratégies visant à faire respecter tous les droits humains et les libertés fondamentales en ligne. Nous demandons que le prochain rapport thématique du Rapporteur spécial porte sur la question de la violence liée à la technologie contre les femmes, en particulier sur les normes, les pratiques et les mécanismes juridiques.

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